Dès 1935, une autorégulation professionnelle est pensée et mise en place, fondée sur les principes de loyauté et de véracité.
Elle permet ainsi de protéger les consommateurs de publicités qui pourraient être trompeuses ou mensongères dans la publicité diffusée en presse, alors premier média publicitaire, en assurant aux marques responsables une concurrence loyale. Ce qui explique sa première dénomination d’Office de Contrôle des Annonces.
Les prémices de l’Autorégulation (1935-1950) : la recherche de la vérité en publicité
Dès le début du XXème siècle, sous l’influence des pratiques américaines, les professionnels de la publicité en France commencent à se regrouper au sein de structures communes visant à défendre l’intérêt de l’interprofession, tant au niveau national (la Chambre syndicale de la publicité en 1905 et la Corporation des techniciens de la publicité en 1920 qui seront fusionnées au sein de la Fédération française de la publicité en 1935) qu’au niveau européen (l’Union continentale de la publicité créée en 1927).
C’est à cette période que les publicitaires prennent conscience de la nécessité d’imposer au domaine de la communication une exigence de vérité et de loyauté, condition première du succès de la publicité qui pâtit encore de l’hostilité et de la méfiance du public français.
Cette volonté de moralisation qui imprègne désormais la profession trouve une première concrétisation avec la création par la Fédération française de la publicité, le 29 août 1935, de l’Office de contrôle des annonces (OCA).
Et la semaine prochaine, rendez-vous sur le blog pour un état des lieux des règles de déontologie dans les années 1940…